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Selon les sources, une église existe déjà au début du XIIIe siècle. En février 1536, Veyrier est soumise au bailli bernois de Ternier. La messe est alors abolie. En 1564, les Bernois rendent à la Savoie, par le traité de Lausanne, différents bailliages à la République, dont Veyrier fait partie. En 1580, dès l’avènement de Charles-Emmanuel Ier, celui-ci encourage le village à la restauration du culte catholique. L’église est rendue à ses paroissiens en 1598. En 1607, saint François de Sales, alors évêque du diocèse, obtient que Veyrier soit une seule et unique paroisse, détachée des sanctuaires d’alentour… Mehr
Selon les sources, une église existe déjà au début du XIIIe siècle. En février 1536, Veyrier est soumise au bailli bernois de Ternier. La messe est alors abolie. En 1564, les Bernois rendent à la Savoie, par le traité de Lausanne, différents bailliages à la République, dont Veyrier fait partie. En 1580, dès l’avènement de Charles-Emmanuel Ier, celui-ci encourage le village à la restauration du culte catholique. L’église est rendue à ses paroissiens en 1598. En 1607, saint François de Sales, alors évêque du diocèse, obtient que Veyrier soit une seule et unique paroisse, détachée des sanctuaires d’alentour. En 1772, grâce à l’aide financière du comte de Veyrier, la construction d’une nouvelle église débute d’après des plans de l’architecte piémontais F. Garella. Les travaux s’achèvent en 1774. En septembre 1789, l’évêque Mgr Paget consacre la nouvelle église, élevée sur l’emplacement du premier sanctuaire. En 1792, les troupes françaises envahissent la Savoie. Les biens de la cure sont saisis en avril 1793 et l’église est déclarée “bien national”. Après 10 ans, Veyrier redevient une paroisse catholique. En 1846, deux nouvelles cloches sont posées et en 1854, une horloge est placée sur le clocher. En 1876, l’église étant restée aux mains des catholiques romains est restaurée. Une sacristie est construite, ainsi qu’un autel, une chaire et une porte neuve. Des vitraux sont posés. En 1907, le clocher savoyard est rehaussé d’une flèche selon les plans de l’architecte M. Weibel. En 1914, une importante restauration est effectuée. En 1938, des travaux sont coordonnés par l’architecte L. Delieutraz : une mosaïque dédiée à saint Maurice est réalisée par C. Wasem, de nouveaux vitraux sont créés par M. Poncet et C. Wasem et un tabernacle est imaginé par M. Feuillat. En 1948, une grotte de Lourdes est construite. En 1971, le choeur est adapté à la nouvelle liturgie, issue du Concile Vatican II. En 2000, les façades extérieures, le berceau du clocher et la sacristie sont restaurés. (BERTRAND 1963 / Veyrier terre chrétienne 1989 / SANTSCHI 1990 / BRULHART-DEUBER-PAULI (1985) 1993)
WenigerLiteratur
Pierre Bertrand, Veyrier : histoire de la commune, Veyrier, 1963, pp. 29-121
Veyrier, terre chrétienne : histoire de la paroisse Saint-Maurice, Veyrier, 1989, p. 31, 50
Catherine Santschi (dir.), Veyrier, Commune de Veyrier, Veyrier, 1990, pp. 180-184
Armand Brulhart et Erica Deuber-Pauli, “Veyrier”, in Ville et canton de Genève, coll. “Arts et monuments”, SHAS, Berne, (1ère éd. 1985) 1993, p. 302
Blaise Wasem, Charles et Jacques Wasem, deux générations d’artistes à Veyrier, Journées internationales du Patrimoine, Genève, 2003