Saint Théodule en pied, vêtu en évêque, portant la mitre et la crosse.
[Au verso :] copier à l'envers
Aucune
Saint Théodule en pied, vêtu en évêque, portant la mitre et la crosse.
[Au verso :] copier à l'envers
Aucune
Partie basse très abîmée, déchirée
Gouache, encre sépia
Marcel Poncet reçoit en 1931 la commande d'une mosaïque pour l'église Sankt-Josef de Gstaad, par l'intermédiaire de la collectionneuse Grumbach-Vogt, qui lui a été présentée lors de son séjour à Paris par l'artiste Antoine Bourdelle. L'oeuvre de Poncet ayant fait grande impression, il obtient ensuite la commande de huit grands vitraux pour la nef et de quatre petits pour le choeur. Les vitraux de la nef, représentant des saintes à gauche et des saints à droite, dans des tons très sombres de grisaille rehaussée de touches or et argent, frappent par leur contraste avec la production antérieure de Poncet. Ce dernier est néanmoins contraint de les éclaircir, sous peine d'en voir certains ôtés (NOVERRAZ, 2014, pp. 54-58 ; REYMOND, 1992, pp. 70, 106, 169 ; Dossier "Vitraux de Gstaad, correspondance, 1932", boîte "VITRAUX II, 1932-1947", archives Poncet, Vitrocentre Romont).
Il s'agit du carton définitif en couleur pour le vitrail de saint Théodule.
Gabriel et Antoine Poncet
NOVERRAZ Camille, Marcel Poncet (1894-1953). Au coeur de l'oeuvre d'un artiste-verrier, Mémoire de maîtrise, Université de Lausanne, 2014, pp. 54-58
REYMOND Valentine, Marcel Poncet, Paris, Bibliothèque des Arts, 1992, pp. 70, 106, 169
PONCET Marcel, La violence de l’esprit et la pitié du cœur, textes rassemblés par Monique Silberstein, Lausanne, l’Age d’homme, 1984
BARTH Wilhelm, "Mosaik und Kirchenfenster von Marcel Poncet, Genf-Paris", in : (Das) Werk, vol. 20, 1933, pp. 65-74.
Gabriel et Antoine Poncet