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VMR_160: Scène d’auberge · Bildscheibe mit Wirtshausszene · Imer noch eins ward von den alten Deutschen getrunken
(FR_Romont_VMR_VMR_160)

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Titel

Scène d’auberge · Bildscheibe mit Wirtshausszene · Imer noch eins ward von den alten Deutschen getrunken

Art des Objekts
Künstler*in / Hersteller*in
Werkstatt / Atelier
Datierung
1882
Masse
48.5 x 40.5 cm

Ikonografie

Beschreibung

Vitrail au plomb représentant une scène de bistrot dans le registre principal: quatre lansquenets richement vêtus sont réunis autour d’une table (deux d’entre eux sont assis, de face; l’un est assis de dos; le dernier se tient debout, en train de boire et tenant une lance). Sur la gauche, une serveuse tient deux carafes dans sa main droite et une dans sa gauche, la posant sur la table. L’un des hommes attablé l’enlace par la taille et dirige son regard vers elle. Au second plan à droite, une femme est attablée et regarde par la fenêtre. Au premier plan à droite, un chat noir se lèche la patte gauche. Les deux fenêtres de l’auberge présentent des vitreries à cives. Un rideau vert est tendu devant celle de droite, et un vantail de celle de gauche est ouvert, projetant une ombre sur le mur. A gauche de la scène figurative, on aperçoit un vaisselier avec cinq assiettes, quatre verres (Römer) et des cruches. A ses pieds, un tonneau maintenu par un support en bois permet de verser de la bière ou du vin dans une cruche placée dans une bassine. Une autre cruche avec bassin est également posée sur le plancher en bois, au centre. Une gourde à lanière se trouve au pied du banc. Quelques pièces de monnaie, un poignard et un linge sont posés au coin de la table. Cette scène principale est placée dans un encadrement architectural, avec une colonne au riche décor renaissant de part et d’autre. Au dessus de la tablée centrale, une sorte d’enseigne entourée d’un cadre végétal présente un symbole maçonnique: une équerre et un compas entrecroisés, le compas au dessus. Les deux écoinçons supérieurs montrent des scènes de duel entre deux soldats en armure, devant un paysage lacustre et montagnard avec un château. Au centre en haut, un cartouche précise la date en chiffre romain: MDCCCLXXXII (1882). Le cartouche est entouré par deux anges: celui de gauche joue de la trompette; celui de droite tient un arc et une flèche.
Dans le registre inférieur, deux petits anges chevauchant un monstre marin entourent un phylactère portant l’inscription: “Imer noch eins ward von den alten Deuschen getrunken”. Sur les bases des colonnes se trouvent à gauche l’inscription “MÜNCHEN”, à droite “G. VAN TREECK.” 
A gauche et à droite, un filet d’encadrement vert clair disparaît presque entièrement dans le cadre d’origine. Ce dernier est de section ronde, probablement en laiton, avec deux oeillets dans les coins supérieurs. A l’arrière au centre, une petite boucle soudée au cadre facilite également l’accrochage.

Iconclass Code
41C711 · alkoholische Getränke: Wein
43B31 · Gasthaus, Kaffeehaus, Kneipe etc.
45D21(+28) · Landstreitkräfte (+ Söldnertruppen, z.B.: Landsknechte)
46C52 · Hotel, Gasthof
92D1916 · Amoretten, Putten; amores, amoretti, putti
Iconclass Stichworte
Inschrift

Imer noch eins ward von den / alten Deutschen getrunken (en bas au centre, sur le phylactère, à la grisaille)
MDCCCLXXXII (en haut au centre, dans un cartouche)

Signatur

MÜNCHEN (en bas à gauche); G. VAN TREECK. (en bas à droite)

Technik / Zustand

Erhaltungszustand und Restaurierungen

Etat de conservation bon, stable. Quelques fissures et fêlures, dont certaines à peine visibles.

Technik

Vitrail au plomb, grisaille, jaune d’argent, émail, verre doublé rouge

Entstehungsgeschichte

Forschung

Ce vitrail néo-renaissant adopte la composition traditionnelle des anciens “vitraux suisses” très en vogue dès la fin du XVe siècle. Les éléments caractéristiques sont présents: scène principale placée dans un encadrement architectural avec une colonne de part et d’autre, emplacement réservé à un cartouche ou un phylactère portant une inscription, scènes figuratives secondaires dans les écoinçons. Au XIXe siècle, de nombreux peintres verriers ont pris pour modèles ces vitraux et ont représenté le sujet des lansquenets selon cette tradition. Si aucun modèle direct n’a pu être identifié pour ce vitrail, on peut néanmoins constater des parentés avec des projets de vitraux d’artistes suisses, notamment du schaffhousois Daniel Lindtmayer (1552–1606/07) ou de son entourage. Signalons sa scène d’auberge dessinée en 1572 et conservée au Kunsthaus de Zurich (Kunsthaus 1938/66, IV, Sammlung Ganz, 2; voir Thöne, 1975, ill. 27, p. 308, Kat. 16). Une composition très semblable réalisée en 1574 par Hans Jakob Plepp, alors actif à Bâle, est déposée au Musée historique de Berne (Sammlung Wyss, Depositum de la Confédération, Inv. 20036.223, cf. Hasler, 1996, p. 101-102). Un vitrail de 1568 attribué à l’atelier de Felix Lindtmayer le Jeune (mort en 1574) comporte le plus de similitudes quant au sujet avec le panneau de Gustav van Treeck, et présente également des vitreries à cives à l’arrière-plan (Legs du Dr. Bernhard Peyer à la Peyersche Tobias Stimmer-Stiftung 1997, cf. Hasler, 2010, p. 293-294). On retrouve encore une joyeuse tablée similaire attribuée à un dessinateur schaffhousois, peut-être Felix Lindtmayer le Jeune, à la Staatliche Kunstbibliothek de Berlin (N°inv. Hdz. 1641. Voir Thöne, 1975, ill. 470, p. 477, Kat. III, C 40). Daniel Lang (1543–1605) représente quant à lui en 1569 quinze hommes attablés (Sammlung Wyss, Depositum de la Confédération au Musée historique de Berne, Inv. 20036.215, cf. Hasler, 1997, p. 133, Nr. 511). Citons encore un autre vitrail dédié à une scène d’auberge, réalisé en 1568 par un verrier schaffhousois non identifié et conservé dans une collection privée à Neuhausen am Rheinfall (Hasler, 2010, p. 412-413). On y retrouve les vitreries à cives et les cruches placées dans une bassine pour garder la boisson au frais.

Le vitrail porte la signature de Gustav van Treeck (1854–1930), fils d’un maître verrier et fondateur à Munich d’un atelier qui sera dirigée par trois générations successives de la dynastie de verriers van Treeck (Bayerische Hofglasmalerei Gustav van Treeck. Werkstätten für Mosaik und Glasmalerei). Cette œuvre a été créée avant la fondation de l’atelier van Treeck en 1887. L’inscription en chiffre romain MDCCCLXXXII (1882) dans le cartouche permet en effet de la dater avec précision. D’après une courte autobiographie mentionnée par Elgin van Treeck-Vaassen dans une lettre adressée le 29.06.1998 au Vitrocentre Romont, Gustav van Treeck a été employé par l’atelier Franz Xaver Zettler à Munich jusqu’en 1882. La même année, l’artiste munichois, alors âgé de 28 ans, a réalisé un vitrail héraldique aux armoiries “Bayern und Pfalz”, exposé en 1993-1994 à Erfurt (cf. Van Treeck-Vaassen, 1993, p. 202). Il pourrait s’agir d’un pendant du vitrail conservé au Vitromusée. On y retrouve l’inspiration des “vitraux suisses”, la présence de lansquenets allemands, mais avant tout le même soin accordé aux détails et une technique très élaborée. La grande maîtrise technique et artistique de ces panneaux en font peut-être des pièces de démonstration et de publicité du peintre verrier pour montrer son savoir-faire. En 1903, Gustav van Treeck aura l’honneur d’obtenir le titre de verrier de la cour du roi de Bavière. La teinte brunâtre adoptée ici par Gustav van Treeck, dite “de galerie”, est caractéristique du goût de l’historicisme, de même que l’amour des détails et la finesse de la technique picturale (Bergmann, 2006, p. 71). Elgin van Treeck-Vaassen remarque que l’artiste a réalisé à ses débuts de nombreuses copies de vitraux suisses ou des vitraux inspirés par ces derniers. Elle cite une série de copies précises d’après des pièces anciennes, notamment du couvent de Muri (Argovie). Dans sa lettre, Elgin van Treeck-Vaassen se souvient également d’un travail préparatoire pour ce vitrail se trouvant dans les archives de l’atelier.

L’inscription dans le phylactère est inspirée du refrain d’une chanson composée en 1880 par Ludofl Waldmann (1840–1919) et portant le titre “Sitz’ ich in froher Zecker Kreise...”: “Denn die alten Deutschen tranken ja auch / Sie lebten am Ufer des Rheins / Und lagen auf der Bärenhaut / Und tranken immer noch eins.” 
Le vitrail a gardé son cadre d’origine.

Datierung
1882
Eingangsdatum
24.01.1996
Schenker*in / Verkäufer*in

Sibyll Kummer-Rothenhäusler (donatrice)

Herstellungsort
Eigentümer*in

Vitromusée Romont

Vorbesitzer*in

Sibyll Kummer-Rothenhäusler

Inventarnummer
VMR 160

Bibliografie und Quellen

Ausstellungen

Dès 2006: exposition permanente, Vitromusée Romont

Bildinformationen

Name des Bildes
FR_Romont_VMR_VMR_160
Fotonachweise
© Vitrocentre Romont (photo : Yves Eigenmann, Fribourg)
Aufnahmedatum
1998
Eigentümer*in

Vitromusée Romont

Inventar

Referenznummer
VMR_160
Autor*in und Datum des Eintrags
Astrid Kaiser 2016