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VAM_9: Vitrail héraldique aux armes du comté de Kybourg · Wappenscheibe der Grafschaft Kyburg
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Titel

Vitrail héraldique aux armes du comté de Kybourg · Wappenscheibe der Grafschaft Kyburg

Art des Objekts
Künstler*in / Hersteller*in
Zeiner, Lukas · Attribué à
Datierung
vers 1490
Masse
H. 30.5 x L. 26 cm (en lumière)

Ikonografie

Beschreibung

Le vitrail représente, sur un fond damassé bleu, un écu armorié aux armes du comté de Kybourg (ZH) présenté, de part et d’autre de celui-ci, par un couple en pied ayant, pour habit, une simple tunique de poil animal, attaché au niveau des hanches par une branche végétale, chacun tenant un bâton et ayant une couronne de fleurs dans les cheveux.

Iconclass Code
31AA44411 · Wilder Mann - AA - weiblich
46A122(KYBURG) · Wappenschild, heraldisches Symbol (KYBURG)
Iconclass Stichworte
Heraldik

In Rot ein goldener Schrägbalken, beseitet von zwei schreitenden goldenen Löwen.

Technik / Zustand

Erhaltungszustand und Restaurierungen

Nombreuses fentes ; plusieurs plombs de restauration ; plusieurs compléments et réparations ; vitrail restauré en 2007 : mauresque de la partie inférieure remplacée.

Zahlreiche Notbleie, mehrere Sprünge und Flickstücke. Einzelne kleinere Ergänzungen. Im unteren Teil des Damastes bei der letzten Restaurierung 2007 ergänzt.

Technik

Verre incolore, bleu, jaune et rouge ; peint avec de la grisaille, du jaune d’argent et de la sanguine.

Farbloses, blaues, gelbes und rotes Glas. Bemalung mit Schwarzlot und Silbergelb und Eisenrot.

Entstehungsgeschichte

Forschung

Le vitrail provient de la collection de la Baronne de Trétaigne, laquelle fut vendue en 1904 à Zurich (cat. vente Zurich 1904, lot 13). Il est par la suite documenté dans la collection de l’industriel français Frédéric Engel-Gros (1843-1918), dont la collection fut vendue en 1922 à Paris après le décès de ce dernier à Bâle (Ganz 1925, vol. I, p. 277, cat. 23 ; vol. II, pl. 98). Acheté à cette occasion par le Victoria and Albert Museum avec le fonds Murray, le vitrail était considéré lors de son entrée dans les collections du musée comme suisse et daté de la fin du XVe siècle (V&A, documentation, état du 20 décembre 2013 ; Rackham 1929, p. 55-60 ; id. 1936, p. 90-91).

Le vitrail représente un couple de sauvages présentant, sur un fond damassé bleu, un écu aux armes du comté de Kybourg (ZH). La figure de l’homme ou du couple sauvage connaît un engouement artistique dès le XIIIe siècle, qui va s’installer durablement dans les pays germaniques, notamment grâce aux oeuvres de Martin Schongauer et Albrecht Dürer. Dans l’ancienne Confédération helvétique, où cette iconographie fut régulièrement transposée en vitrail, notamment par Hans Holbein le Jeune (Londres, British Museum, inv. 1895,0915.992), la figure de l’homme sauvage incarne la force, la liberté et l’indomptabilité (cf. Cat. exp. New York 1980-1981, cat. 56). À titre d’exemples, l’hôtel de ville de Meersburg (Bade-Wurtemberg) conservent deux vitraux qui, à l’instar du panneau de Londres, représentent également un couple de sauvages tenant un écu armorié, mais qui sont manifestement plus tardifs, le premier étant daté vers 1530 et le second en 1582 (Boesch 1954f, p. 77-78 ; sur ces deux vitraux, cf. Bremen 1961, p. 153-157).

Siège du comté et de la seigneurie du même nom au Moyen Age, bailliage zurichois de 1424 à 1442 et de 1452 à 1798, Kybourg est documenté depuis 1027. Selon les chroniques de la fin du Moyen Âge, les premiers empereurs Habsbourg auraient déposé les joyaux de la couronne au château de Kybourg. À mesure que leur politique se concentrait sur les pays autrichiens, l'ancien château impérial devint un simple siège administratif où les baillis, recrutés dans la noblesse locale, remplissaient les tâches inhérentes à la seigneurie (défense militaire, gestion des terres, exercice de la justice) dans la région Suisse orientale-Zurich-Argovie. L'acquisition en 1452 du comté fut pour la ville de Zurich une étape décisive dans la constitution d'un véritable Etat territorial. Le bailliage alors créé, qui exista durant près de quatre siècles, fit d'un comté féodal régi par divers droits seigneuriaux une entité étatique assez homogène (Müller 2008, consulté le 17 mars 2021).

Comptant parmi les principales forteresses médiévales de Suisse orientale, Kybourg constitue un témoignage de valeur sur la construction des châteaux forts aux XIIIe et XIVe siècle. La prise du château par les Zurichois en 1424 fut suivie d'importants travaux de rénovation du donjon, de la résidence, du manoir des chevaliers et de la chapelle, mentionnée pour la première fois, indirectement, en 1235 (peintures murales de style gothique, dont le programme iconographique illustre les visées de la ville de Zurich sur le gage impérial de Kybourg). En 1527-1528, du temps du bailli Rudolf Lavater, le château subit une profonde transformation (notamment le manoir des chevaliers), puis divers remaniements ultérieurs lui donnèrent son aspect actuel (ibid.).

À ce jour, il existe deux hypothèses sur l’emplacement d’origine de ce vitrail. La première, que relate une annotation non signée ni datée conservée à la documentation du Victoria and Albert Museum, serait que le vitrail provienne du château de Kybourg. La seconde, formulée par Hans Martin Gubler, serait que le vitrail, au même titre que le vitrail héraldique aux armes de Balthasar II. von Hohenlandenberg, également conservé au Victoria and Albert Museum (VAM inv. C.42-1919 – cf. VAM_10), proviendrait de l’église paroissiale de Pfäffikon (ZH) pour laquelle une note du XVIIIe siècle fait état de „très beaux“ vitraux dans le choeur, dont l’un aux armes de Kybourg, qui furent enlevés vers 1850 (Gubler 1978, p. 37-38). Bien que toutes deux séduisantes et comptabiles l’une avec l’autre, aucune de ces deux hypothèses n’a pour l’heure pu être confirmée ou infirmée.

En 1925, Paul Ganz considérait le vitrail comme suisse, de l’école de Zurich, et le datait du XVe siècle (Ganz 1925, vol. I, p. 277, cat. 23). La même année, Hans Lehmann data le vitrail entre 1490 et 1500 et attribua le vitrail au peintre-verrier zurichois Lukas Zeiner dont il reconstitua la vie et l’oeuvre dans un article pionnier paru en 1926 (Lehmann 1925, p. 107 ; id. 1926 – cf. Read 1924, p. 147-149). L’attribution fut acceptée en 1929 par Bernard Rackham (Rackham 1929, p. 55-60), alors conservateur au département de céramique du Victoria and Albert Museum, puis par Paul Boesch (Boesch 1954f, p. 77-78), tandis que Jenny Schneider attribuait l’oeuvre à un artiste anonyme d’Allemagne mériodionale voire de Suisse septentrionale (Schneider 1954, p. 83-84 et 89). Sur la base du style et de l’importance du commanditaire, l’oeuvre peut toutefois être considérée de l’artiste voire de son atelier.

Il existe un second vitrail aux armes de Kybourg attribué à Lukas Zeiner. Conservé au Vitrocentre Romont et également daté entre 1500 et 1515, il représente au centre d’un cadre architecturé deux soldats en pied présentant l’écu armorié, sur un fond damassé rouge (Romont, Vitrocentre, VMR_277 – cf. Bergmann 2014, cat. 295).

Cité dans :

  • Cat. vente Zurich 1904, lot. 13

  • Oidtmann 1905, pl. 7

  • Cat. vente Paris 1922, lot 41

  • Read 1924, p. 147-149

  • Ganz 1925, vol. I, p. 277, cat. 23 ; vol. II, pl. 98

  • Lehmann 1925, p. 99 et 107, pl. 4

  • Lehmann 1926, p. 31-33, fig. I 1

  • Rackham 1929, p. 55-60

  • Rackham 1936, p. 90-91

  • Boesch 1954f, p. 77-78

  • Schneider 1954, p. 83-84 et 89

  • Gubler 1978, p. 37-38, fig. 3

  • Husband 1980, cat. 56, pl. XV

  • Cat. exp. New York 1980-1981, cat. 56

  • Williamson 2003, cat. 51

  • Bergmann 2014, p. 814, fig. 295.2

Datierung
vers 1490
Zeitraum
1480 – 1500
Eingangsdatum
1922
Herstellungsort
Eigentümer*in

Londres, Victoria and Albert Museum

Vorbesitzer*in

Avant 1904, Paris, collection de la Baronne de Trétaigne ; 2-3 mai 1904, Zurich, vente de la collection de la Baronne de Trétaigne, lot 13 ; 7 décembre 1922, Paris, Drouot, vente de la collection Engel-Gros, cat. 38, acheté par le Victoria and Albert Museum

Inventarnummer
C.9:1-1923

Bibliografie und Quellen

Literatur

Bergmann, U. (2014). Die Freiburger Glasmalerei des 16. und 17. Jahrhunderts. Corpus Vitrearum Schweiz. Reihe Neuzeit, Bd. 6. Bern etc.: Peter Lang, p. 814, fig. 295.2.

Boesch, P. (1954f). Die Zürcherscheiben im Victoria und Albert Museum in London. In: Zürcher Taschenbuch auf das Jahr 1955. Neue folge: fünfundsiebzigster Jahrgang, Zürich: Verlag Buchdruckerei an der Sihl, p. 68-85, 77-78.

Cat. exp. New York (1980-1981) : The wild Man: Medieval Myth and Symbolism (cat. exp. sous la dir. de T. Husband), New York: The Metropolitan Museum of Art, cat. 56.

Cat. vente Paris (1922) : Catalogue des vitraux anciens français, allemands, suisses et divers des XIIIe, XIVe, XVe, XVIe et XVIIe siècles composant la collection Engel-Gros et dont la vente aura lieu à Paris Hôtel Drouot, salle no 9, le jeudi 7 décembre 1922 à deux heures, Paris: Impr. Georges Petit, lot 38.

Cat. vente Zurich (1904) : Auktion der Glasgemälde-Sammlung der Baronin de Trétaigne, Paris und von Glasgemälden aus der ehemaligen Vincent-Sammlung in Konstanz, Börsensaale in Zürich, 2. und 3. Mai 1904, Zürich: Fritz Amberger, lot. 13.

Ganz, P. (1925). L’oeuvre d’un amateur d’art. La collection de Monsieur Engel-Gros, Genève : Edition d’Art Boissonnas ; Paris: Edition Jean Budry, vol. I, p. 277, cat. 23 ; vol. II, pl. 98.

Gubler, H. M. (1978). Die Kunstdenkmäler des Kantons Zürich. Band III. Die Bezirke von Pfäffikon und Uster, Basel: Verlag Birkhäuser, p. 37-38, fig. 3.

Husband, (T.) (1980). The Wild Man : Medieval Myth and Symbolism (cat. exp. New York, The Cloisters, The Metropolitan Museum of Art, 1980-1981), New York: The Metropolitan Museum of Art, cat. 56, pl. XV.

Lehmann, H. (1925). Zur Geschichte der Glasmalerei in der Schweiz, Leipzig: H. Haessel Verlag, p. 99 et 107, pl. 4.

Lehmann, H. (1926). Lukas Zeiner und die spätgotische Glasmalerei in Zürich, Mitteilungen der Antiquarischen Gesellschaft in Zürich, XXX-2, p. 31-33, fig. I 1.

Oidtmann, H. (1905). Geschichte der Schweizer Glasmalerei, Leipzig : Alexander Duncker, pl. 7.

Rackham, B. (1929). The Glass-Painter Lukas Zeiner of Zurich and his School, Old Furniture, vol. VII, p. 55-60.

Rackham, B. (1936). Victoria and Albert Museum. Departement of Ceramics. A guide to the collections of stained glass, London: Board of Education, p. 90-91.

Read, Herbert (1924). „Swiss Stained Glass“, Architectural Review, LV, p. 147-149.

Schneider, J. (1954). Die Standesscheiben von Lukas Zeiner im Tagsatzungssaal zu Baden (Schweiz). Ein Beitrag zur Geschichte der schweizerischen Standesscheiben, Basler Studien zur Kunstgeschichte, Bd. XII, p. 83-84 et 89.

Williamson, P. (2003). Medieval and Renaissance Stained Glass in the Victoria and Albert Museum, London: V&A Publications, cat. 51.

Voir aussi

Bremen, W. (1961). Die beiden Wappenscheiben im Rathaus zu Meersburg, Badische Heimat, Bd 41, p. 153-157.

Müller, U. (2008). Kyburg (comté, château), Dictionnaire historique de la Suisse, https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/007829/2008-11-06/ (consulté le 17 mars 2021).

Bildinformationen

Name des Bildes
UK_London_VAM_9_768px
Fotonachweise
© Victoria and Albert Museum, London
Link zum Originalfoto
Copyright
© Victoria and Albert Museum, London
Eigentümer*in

Londres, Victoria and Albert Museum

Inventar

Referenznummer
VAM_9
Autor*in und Datum des Eintrags
Uta Bergmann 2013; Frédéric Hueber 2021

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