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VAM_19: Vitrail historié aux armes de Joachim Lochmann et Rudi Tritt : la légende de Guillaume Tell · Bildscheibe Joachim Lochmann und Rudi Tritt von Wilderen: Tells Apfelschuss
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Titel

Vitrail historié aux armes de Joachim Lochmann et Rudi Tritt : la légende de Guillaume Tell · Bildscheibe Joachim Lochmann und Rudi Tritt von Wilderen: Tells Apfelschuss

Art des Objekts
Künstler*in / Hersteller*in
Ban, Hans Heinrich · Attribué à
Datierung
1571
Masse
D. 19.3 cm (en lumière)

Ikonografie

Beschreibung

Le rondel représente, dans un encadrement architecturé, composé de colonnes carrées, chacune flanquée d’une cariatide, soutenant un entablement dont le centre est occupé par un cartouche avec du texte en lettres gothiques expliquant en rime la scène centrale, accompagné de la date de 1314, un paysage dans lequel Guillaume Tell, sous la contrainte du bailli impérial au service des Habsbourg, doit tirer un carreau d’arbalète dans une pomme posée sur la tête de son fils Walter afin de pouvoir recouvrer la liberté ; dans la partie inférieure figure un écu écartelé, accompagné d’une banderolle déclinant en lettres gothiques le nom des donateurs.

Iconclass Code
46A122(LOCHMANN) · Wappenschild, heraldisches Symbol (LOCHMANN)
46A122(TRITT) · Wappenschild, heraldisches Symbol (TRITT)
82A(WILLIAM TELL) · Wilhelm Tell
Iconclass Stichworte
Inschrift

Inscription du cartouche : „Ouch die Landtuögt Jn vnser Lande / Solch thiranÿ hand vnderstanden / An wilhelm tha[e]ll zu[o] wider drießen / Der zu[o] sim Eignen kind mu[o]st schießen / 1314.“
Inscription des donateurs : „ Joachim Locheman Ru[o]dich Tritt“.

Technik / Zustand

Erhaltungszustand und Restaurierungen

Deux fentes ; un plomb de restauration.

Einige wenige Notbleie und Sprünge.

Technik

Verre incolore, vert, rose et rouge ; peint avec de la grisaille et du jaune d’argent ainsi que de l’émail bleu.

Farbloses, grünes, rosa und rotes Glas. Bemalung mit Schwarzlot, Silbergelb und blauen Schmelzfarben.

Entstehungsgeschichte

Forschung

Le vitrail pourrait provenir de la collection du médecin, théologien et philosophe zurichois Johann Kaspar Lavater (1741-1801) (cf. Hoffmann, Kläuli et Escher 1949, p. 196 ; Boesch 1954f, p. 80). Il est par la suite documenté dans la collection du Zurichois Johann Martin Usteri (1763-1827) qui, à la fois dessinateur, poète et collectionneur, est une figure importante de l’histoire de l’art et du collectionnisme, tant pour la ville de Zurich que pour la Suisse (cf. Bähler 2013, consulté le 29 mars 2021). Le vitrail figure en effet dans un inventaire après décès dressé en 1829 (Boesch 1953a, p. 110, no 83), avant que l’ensemble de la collection, composée entres autres de dessins et de gravures, fût dispersée.
Composée de vitraux des XVe, XVIe et XVIIe siècles, la collection de vitraux aurait été vendue à un particulier d’Alsace. Elle est par la suite documentée au château de Grodziec, en Silésie : sur les 156 vitraux documentés dans l’inventaire de 1829 d’Usteri, aujourd’hui conservé à la Zentralbibliothek de Zurich, 23 auraient été vendus en 1854 à Charlottenburg avant de passer en Angleterre, sept auraient été remontés dans l’église de Grodziec, 18 ont été vendus en 1894 à Berlin, chez J. Grünfeld, et achetés à cette occasion par la Suisse, tandis que les 108 restants ont été vendus ultérieurement à la Suisse, où il sont aujourd’hui conservés au Musée national suisse à Zurich (cf. Cat. exp. Zurich 1894 ; S.n. 1894, p. 59-69 ; Boesch 1953a, p. 107-110 ; id. 1954f, p. 80).

Acquis sur le marché de l’art en 1863 par le Victoria and Albert Museum, ce vitrail était considéré lors de son entrée dans les collections du musée comme suisse et daté vers 1570 (V&A, documentation, état du 20 décembre 2013 ; Cat. coll. Londres 1863 (1868), p. 32).

L'histoire de Guillaume Tell figure parmi les grands mythes de l’ancienne Confédération helvétique. Héros légendaire, dont les hauts faits sont évoqués pour la première fois dans le Livre blanc de Sarnen (recueil de copies, vers 1470) et dans le Tellenlied (vers 1477), reprise dans les chroniques de Melchior Russ, Petermann Etterlin (première impression en 1507) et Heinrich Brennwald, l'histoire de Tell parvint alors aux érudits. Aegidius Tschudi en donna une version qui se transmit durant des siècles. Il la situa en 1307, entre le serment du Grütli et la destruction des châteaux, ce qui faisait d'elle un élément central du mythe fondateur. La version de Tschudi toucha un large public surtout grâce à l'œuvre de Josias Simler, De Republica Helvetiorum libri duo, publiée en 1576 et maintes fois rééditée (Capitani 2013, consulté le 24 février 2021).

L’écu écartelé suggère que le vitrail a été offert par deux donateurs, ce que confirme la banderolle qui l’accompagne. Rudi Tritt n’a pas pu être identifié. En revanche, Joachim Lochmann semble être le fils de Heinrich Lochmann et de Maria Wirz, né à Zurich en 1548 et mort dans cette même ville en 1625. Famille bourgeoise, peut-être originaire de Goldbach (ZH), la famille Lochmann se ramifia en trois branches dont les liens ne sont pas clairs. Le fondateur de la première est Ulrich. Son arrière-petit-fils, Hans (1508-1568), est à l'origine du rameau dont de nombreux membres firent carrière au service étranger. La deuxième branche, issue de Rudolf (XVe siècle), disparue en 1663, produisit également des officiers et se distingua par ses réussites économiques. Conrad (∗︎1552) fonda la troisième branche, celle des armuriers, qui s'éteignit au XVIIIe siècle. Les deux premières lignées deux furent représentées au Petit Conseil (treize fois en tout). Outre leurs maisons et leurs domaines, les Lochmann possédaient le château d'Elgg (ZH) (cf. Hürlimann 2009, consulté le 17 avril 2021).

Le vitrail a un pendant, également conservé au Victoria and Albert Museum, qui partage les mêmes dimensions, une même iconographie (histoire suisse) ainsi qu’un même style (VAM_20). Sur cette base, Paul Boesch émit l’hypothèse selon laquelle l’emplacement d’origine de ces deux rondels, offerts par deux autres citoyens zurichois, Heinrich Ban et Hans Jakob Baur, pourrait être la société de tir de Zurich (Boesch 1954b, p. 80). Cette hypothèse n’a toutefois pas pu être vérifiée.

À une date indéterminée, peut-être en 1935, lors de sa visite à Londres, Hans Lehmann attribua sur la base de ces éléments le vitrail au peintre-verrier zurichois Hans Heinrich Ban (1536-après 1583) (V&A, documentation, état du 13 décembre 2013). Cette proposition fut suivie et confirmée en 1952 par Paul Boesch qui, sur la base du second, proposa la date de 1571 pour les deux rondels (ibid. ; Boesch 1954b, p. 80).

Le peintre-verrier Hans Heinrich Ban était le neveu du peintre-verrier Heinrich Ban qui a longtemps travaillé à Fribourg avant de rentrer à Zurich (cf. Bergmann 2004b, p. 211ss). Le dernier devint peintre et ne travailla plus dans la domaine du verre, tandis que Hans Heinrich Ban était encore payé entre 1569 et 1577 pour des vitraux d’Etat (cf. Meyer 1884). Malheureusement, on ne connaît pas de vitraux signés de sa part. Il est par conséquent difficile d’établir si les rondels de Londres ont été réalisés par lui ou par son oncle.

Le Victoria and Albert Museum de Londres possède un second vitrail mentionnant un autre membre de la famille Lochmann : il s’agit d’un vitrail historié aux armes de Hans Peter Lochmann, daté de 1631, représentant la tour de Babel et attribué au peintre-verrier zurichois Hans Jakob I. Nüscheler (VAM_12).

Cité dans :

  • Cat. coll. London 1863 (1868), p. 32

  • Boesch 1953, p. 110, no 83

  • Boesch 1954f, p. 80

  • Cramer 1980, p. 81

Datierung
1571
Eingangsdatum
1863
Herstellungsort
Eigentümer*in

Londres, Victoria and Albert Museum

Vorbesitzer*in

Avant 1829, Zurich, collection Johann Martin Usteri ; après 1829, Grodziec, château ; 1854, Charlottenburg, marché de l’art ou collection privée ; après 1854, Angleterre, collection privée ; 1863, Angleterre, marché de l’art.

Inventarnummer
9049:1-1863

Bibliografie und Quellen

Literatur

Boesch, P. (1953a). Die Glasgemäldesammlung von Johann Martin Usteri, Zeitschrift für schweizerische Archäologie und Kunstgeschichte, Band 14, Heft 2, p. 107-110, p. 110, no 83.

Boesch, P. (1954f). Die Zürcherscheiben im Victoria und Albert Museum in London. In: Zürcher Taschenbuch auf das Jahr 1955. Neue folge: fünfundsiebzigster Jahrgang, Zürich: Verlag Buchdruckerei an der Sihl, p. 68-85, 80.

Cat. coll. Londres 1863 (1868) : Inventory of Art Objects Acquired in the Year 1863, Inventory of the Objects in the Art Division of the Museum at South Kensington, Arranged According to the Dates of their Acquisition. Vol I. for the years 1852 to the end of 1867, London: Printed by George E. Eyre and William Spottiswoode for H.M.S.O., 1868, p. 32.

Cramer, R. (1980). Die zürcherische Allianzwappenscheibe Lochmann-Cramer (1654), Schweizer Archiv für Heraldik: Jahrbuch, Band 94, p. 77-81, 81.

Hoffmann, H., Kläuli, P., Escher, K. (1949). Die Kunstdenkmäler des Kantons Zürich. Band V. Die Stadt

Zürich: zweiter Teil, Basel: Verlag Birkhäuser, p. 196.

Voir aussi

Bähler, A. K. (2013). Johann Martin Usteri, Dictionnaire historique de la Suisse, https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/012362/2013-11-19/ (consulté le 29 mars 2021).

Bergmann, U. (2004b). Die Zuger Glasmalerei des 16. und 17. Jahrhunderts. Corpus Vitrearum Schweiz. Reihe Neuzeit, Bd. 4. Bern : Benteli, p. 211ss.

Capitani, F. de (2013). Guillaume Tell, Dictionnaire historique de la Suisse, https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/017475/2013-12-17/ (consulté le 24 février 2021).

Cat. exp. Zurich (1894) : Ausstellung von Glasgemälden aus dem Nachlasse des Dichters Johann Martin Usteri (1763, †1827): aus Schloss Gröditzberg in Schlesien zurückerworben im April 1894, Zürich: Druck von Ulrich&Co im Berichthaus.

Hürlimann, K. (2009). Lochmann, Dictionnaire historique de la Suisse, https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/023821/2009-10-13/ (consulté le 17 avril 2021).

Meyer, H. (1884). Die Schweizerische Sitte der Fenster- und Wappenschenkung vom XV. bis XVII. Jahrhundert. Nebst Verzeichniss der Zürcher Glasmaler von 1540 an und Nachweis noch vorhandener Arbeiten derselben, Frauenfeld: Verlag von J. Huber.

S.n. (1894). Dir Rückführung der Glasgemälde-Sammlung von Johann Martin Usteri von Zürich an ihren ursprünglichen Standort, Jahresbericht. Schweizerisches Landesmuseum Zürich, Band 3, p. 59-69.

Schneider, J. (1962). Die Glasgemälde aus der Sammlung La Roche, Jahresbericht. Schweizerisches Landesmuseum Zürich, Band 71, p. 51-59, p. 58.

Weiteres Bildmaterial

VAM 57625

Bildinformationen

Name des Bildes
UK_London_VAM_19_768px
Fotonachweise
© Victoria and Albert Museum, London
Link zum Originalfoto
Copyright
© Victoria and Albert Museum, London
Eigentümer*in

Londres, Victoria and Albert Museum

Inventar

Referenznummer
VAM_19
Autor*in und Datum des Eintrags
Uta Bergmann 2013; Frédéric Hueber 2021

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