Après une formation dans plusieurs ateliers de vitraux, le maître-verrier Christophe Berthier installe son propre atelier à Grenoble en 1981, puis reprend l’atelier Bessac, en cessation d’activité depuis trois ans, en 1998. Il en restaure les locaux situés à la rue Emile Gueymard (Berthier, s.d.-a), et récupère le fonds d’archives de l’atelier, d’une extraordinaire richesse (Les ateliers Bessac, 2002, p. 12). Le nom de l’atelier plus que cent-cinqantenaire, devient alors Berthier-Bessac. Christophe Berthier est entouré de deux compagnons et d’intervenants extérieurs, permettant de répondre à des types de commandes très diversifiées. Spécialisé dans la création mais aussi la conservation, restauration et protection de vitraux (Berthier, s.d.-b), l’atelier a notamment restauré l’ensemble des verrières de la basilique Notre-Dame de Fourvière à Lyon, entre 1996 et 2000 (Berthier, s.d.-c). Dans le domaine de la création, Christophe Berthier s’intéresse à la question de l’intégration des vitraux dans les édifices publics, en alliant l’esthétique aux exigences pratiques requises par ces bâtiments (Ecole Gabriel Péri et centre Michel Philibert à Saint-Martin d'Hères, écoles de Saint-Paul de Varces, et de Poisat) (Berthier, s.d.-d). L’atelier collabore également avec des artistes contemporains, comme Arcabas, avec qui il réalise plusieurs commandes (église du Sappey-en-Chartreuse, et une église à Madagascar) (Les ateliers Bessac, 2002, p. 12).