Après sa rencontre avec le maître-verrier Dom Ephrem Socard à l’abbaye bénédictine d’En Calcat dans le Tarn en 1954, qui l’initie à l’art du vitrail en dalle de verre, le français Henri Guérin (1929-2009) s’installe en 1961 avec sa famille à Plaisance-du-Touch, près de Toulouse, où il ouvre son atelier. Il y conçoit et exécute ses vitraux en solitaire, dont une grande partie est destinée à des édifices religieux anciens, mais aussi civils et privés, en France et à l’étranger (Etats-Unis, Canada, Proche-Orient, Cameroun, Philippines, Japon, Namibie (Guérin, 2009, p. 91-92), ainsi qu’en Suisse (chapelle internationale du Rosey, église Saint-Julien de Meyrin et église Sainte-Marguerite de la mission catholique italienne de Genève) (Borel, 2008, p. 178).