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GSL_314: Rose avec scènes de la vie de saint Nicolas de Flüe et personnages modernes priant le saint pour la paix
(VD_Lausanne_NotreDame_GSL_314)

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Titel

Rose avec scènes de la vie de saint Nicolas de Flüe et personnages modernes priant le saint pour la paix

Art des Objekts
Künstler*in / Hersteller*in
Werkstatt / Atelier
Datierung
1941
Masse
169 cm diamètre

Ikonografie

Beschreibung

Cette rose est divisée en sept parties. La plus grande est la partie centrale, représentant Saint Nicolas de Flüe, en tenue d’ermite, levant les bras et se postant entre deux groupes de personnages. L’homme du premier plan à droite est richement vêtu, à la mode du XVème siècle, portant la main à son épée, à son côté, prêt à la lever. Derrière lui, un autre homme blond le regarde et pose la main sur son bras, retenant son geste. Le groupe de gauche est composé de trois personnes, avec au premier plan un homme assis, plus âgé et barbu, portant une robe ocre et une cape noire. Derrière lui, se tiennent un jeune homme de profil qui regarde vers Nicolas de Flüe et un autre lisant un document. La scène se déroule dans un espace dallé et voûté, avec à gauche une clé de voûte avec les armoiries du canton d’Obwald.
Dans la scène se trouvant tout en bas au centre le tombeau du saint est suggéré, vu en coupe avec le corps de saint Nicolas de Flüe gisant de profil, entouré de bougies et surmonté d’un autel. Dans la partie supérieure, le visage du Christ apparaît dans une sphère lumineuse et diffuse des rayons, au centre d’un paysage nocturne avec un ciel étoilé. Au premier plan à gauche, un crâne décoré est posé sur un fusil à terre, avec ce qui pourrait être une ceinture à munitions. A droite, un casque de chevalier de la Renaissance lui fait pendant, reposant à côté d’une épée.

La partie inférieure gauche de la rose montre une demeure rurale au milieu d’un paysage, dans les tons de rouge, avec au premier plan une banderole comportant l’inscription “Flüe”. Il s’agit de la maison de Nicolas de Flüe alors qu’il était marié et père de famille. Celle qui lui fait pendant, à droite, est traitée dans les tons bleus, et représente une petite chapelle avec une forêt à l’arrière-plan, et à l’avant une banderole avec le texte “Ranft”. C’est la chapelle que Nicolas de Flüe a fait construire durant sa vie contemplative pour y prier quotidiennement. La partie supérieure gauche représente quatre soldats de la Deuxième Guerre mondiale, tournés en direction du saint en attitude de prière, les deux du premier plan agenouillés et ceux à l’arrière debout. Le personnage le plus à gauche pourrait être le Général Guisan, alors commandant en chef de l’armée suisse durant le Deuxième conflit mondial. Dans la scène qui lui fait pendant à droite, deux adultes debout prient également le saint, un armailli fribourgeois vêtu du bredzon, et l’autre en tenue de paysan, un chapeau de paille à la main. Devant eux, deux enfants (ou une mère et sa fille) sont agenouillés en prière, celle de gauche vêtue de rouge de profil, et à droite une fillette de face avec un bonnet blanc.

Iconclass Code
11H(NICHOLAS OF FLUE)11 · männliche Heilige (NICHOLAS OF FLUE) - ein männlicher Heiliger als Patron, Beschützer, Fürsprecher
11H(NICHOLAS OF FLUE)4 · männliche Heilige (NICHOLAS OF FLUE) - nicht-wundertätige Handlungen und Ereignisse in der Vita eines männlichen Heiligen
11H(NICHOLAS OF FLUE)68 · männliche Heilige (NICHOLAS OF FLUE) - Tod, Totenbett eines männlichen Heiligen
Iconclass Stichworte
Heraldik

Armoiries du canton d’Obwald (à gauche de saint Nicolas de Flüe)

Inschrift

Flüe // Ranft (sur les banderoles à droite et à gauche dans la partie inférieure)
ALTARE B. NICOLAI DE FLUE PATRIAE PATRIS (en bas au centre)

Signatur

CINGRIA / 1941 (à droite des pieds de saint Nicolas de Flüe)
AC [monogramme en ligature] (à gauche des pieds de saint Nicolas de Flüe)

Technik / Zustand

Technik

Vitrail au plomb, grisaille, gravure à l’acide, verre chenillé

Entstehungsgeschichte

Forschung

Ce vitrail a été réalisé en 1941 par Alexandre Cingria pour habiller la rose de la tribune des chanteurs de l’église catholique Notre-Dame-de-l’Assomption de Lausanne, plus communément connue sous le nom de “Notre-Dame du Valentin” en raison de son implantation.
Cingria est déjà mandaté en 1933 pour la réalisation des vitraux des neuf lunettes de la nef et du choeur de l’édifice, qui peuvent lui être attribués ainsi qu’à l’atelier Chiara de Lausanne. Cette première série de vitraux s’inscrit dans le cadre de la grande rénovation de l’église, alors centenaire, menée par l’architecte du Groupe de Saint-Luc, Fernand Dumas, entre 1931 et 1933. Lors de ce grand chantier, on conserve les vitraux des fenêtres basses de la nef, datant de 1887 (Ackermann, 2012, p. 10). La possibilité de la réalisation de nouveaux vitraux pour la nef, l’entrée et la tribune semble néanmoins se poser rapidement, puisque dans une facture de 1941, l’atelier Chiara mentionne un premier devis daté de décembre 1937 (Chiara, 1941).
En 1940, l’architecte Dumas discute avec la paroisse de la réalisation de nouveaux vitraux pour la nef ainsi que pour la tribune des chanteurs, dont il confie l’exécution à Cingria et Chiara (Dumas, 1940). Le travail démarre avec la rose dédiée à saint Nicolas de Flüe pour la tribune des chanteurs, financée par un donateur anonyme (Mauvais, 1941a). Cette seconde phase d’embellissement de l’église comprend également la réalisation de la statue mariale se trouvant au porche de l’église, oeuvre du sculpteur du Groupe de Saint-Luc, François Baud.
Une documentation conservée aux archives de la paroisse, constituée principalement de lettres entre Cingria, Dumas et le curé de Notre-Dame, Joseph Mauvais, permet de suivre le déroulement de la réalisation du vitrail de saint Nicolas de Flüe de manière très précise. En avril 1941, Cingria présente trois projets à Dumas, un pour la tribune des hommes et deux pour la nef (Cingria, 1941b). Il travaille durant l’été à son vitrail de la tribune et ses maquettes sont approuvées par l’évêque du diocèse, Mgr Besson, à la fin du mois d’août (Dumas, 1941). Au début du mois d’octobre, Cingria invite le curé Mauvais à venir voir le vitrail presque terminé dans l’atelier Chiara (Cingria, 1941c). Il est posé le 14 octobre 1941, le curé Mauvais se disant enchanté par le résultat (Mauvais, 1941b).
Pour la réalisation de ce vitrail, Cingria consulte des oeuvres anciennes et modernes dédiées au saint patron de la Suisse, dont il envoie au curé de la paroisse quelques reproductions à titre de documentation (Cingria, 1941a). Parmi celles-ci, se trouve une photographie de la peinture murale de 1922 de Robert Durrer, Albert Hinter et Hans von Matt à la chapelle du Ranft, représentant le saint protégeant la Suisse de la guerre, en remerciement de la sauvegarde du pays suite à la Première Guerre mondiale. Dans cette rose, Cingria transpose cette représentation pour l’adapter au contexte de 1941, montrant dans la partie gauche des soldats de la Deuxième Guerre mondiale priant le saint pour obtenir sa protection, et mettant face au heaume et à l’épée médiévale, dans la partie supérieure, un crâne reposant sur un fusil et du matériel de combat moderne. Il met en correspondance cette iconographie actuelle avec un épisode bien connu de la vie de saint Nicolas de Flüe, qui est son intervention pour la paix entre les cantons lors de la Diète de Stans en 1481.
Une autre carte postale envoyée au curé reproduit une peinture de la fin du XVème siècle, montrant le visage du Christ entouré de médaillons figurés, dont l’original est conservé à l’église paroissiale de Sachseln, et qui est étroitement liée à la vie de Nicolas de Flüe. Cingria s’en est probablement inspiré pour le visage du Christ couronné et entouré de rayons qu’il fait figurer au sommet du vitrail. Enfin, pour la partie basse montrant le tombeau du saint, il reproduit presque littéralement l’aspect du reliquaire de saint Nicolas de Flüe à l’église paroissiale et de pèlerinage de Sachseln, dont il envoie également une photographie au curé. Il s’agit d’un reliquaire en argent réalisé par l’orfèvre obwaldois Meinrad Buch-Korrodi, qui est également un membre de la Société Saint-Luc. Avant la rénovation de l’église en 1974-1976 (https://bruderklaus.com/fr/orte-informationen/sachseln/pfarrkirche), le reliquaire était exactement comme Cingria l’a représenté, avec cette forme légèrement concave aux extrémités, et l’inscription “ALTARE B. NICOLAI DE FLUE PATRIAE PATRIS” sur sa base.
Ce vitrail aurait dû être la première oeuvre d’une grande série réalisée par Alexandre Cingria, comprenant toutes les fenêtres basses de la nef et de l’entrée. Sitôt après avoir terminé son vitrail de saint Nicolas de Flüe, l’artiste réfléchit au sujet des trois vitraux du vestibule, pour lesquels il propose de réaliser des bustes de saints et de saintes et des panneaux figurés avec un épisode de leur vie (Cingria, 1942). Un vitrail de l’entrée aurait également dû être confié à un artiste du nom de Helfer, probablement le Fribourgeois Emile Helfer (1914-1974) (Chiara, 1942). Ce cycle ne verra cependant jamais le jour pour des raisons financières. En effet, l’exécution du vitrail de saint Nicolas de Flüe par l’atelier Chiara coûte près de 1000 francs à la paroisse, tandis que chacune des fenêtres de la nef est estimée à 1140 francs, prix auquel il faut ajouter le travail de l’artiste (Chiara, 1941). La paroisse adresse une demande d’aide financière à la Fondation Gottfried Keller pour la réalisation de ces vitraux, soutien qui est refusé ([Fondation Gottfried Keller], [1942]). La nef et le vestibule demeureront donc sans vitraux modernes jusqu’à la grande rénovation de l’édifice entreprise entre 1975 et 1977 par l’architecte Jean-Pierre Fragnière, lors de laquelle l’artiste vaudois Pierre Estoppey réalise les verrières ornementales colorées qui habillent la nef actuellement (Ducarroz, Imsand, 1985).

Datierung
1941
Eigentümer*in

Paroisse Notre-Dame, Lausanne

Bibliografie und Quellen

Literatur

Ackermann, I. (2012, août). La basilique Notre-Dame du Valentin : Evolution de l’intérieur de l’église depuis la seconde moitié du 19e siècle jusqu’à [...]. Rapport historique. Archives de la paroisse Notre-Dame de Lausanne, Suisse.

Chiara, P. (Vve). (1941, 16 juillet). Lettre de l’atelier Chiara à Alexandre Cingria. Archives de la paroisse Notre-Dame de Lausanne, Suisse.

Chiara, P. (Vve). (1942, 9 juin). Lettre de l’atelier Chiara à Alexandre Cingria. Archives de la paroisse Notre-Dame de Lausanne, Suisse.

Cingria, A. (1941a, 4 juin). Lettre d’Alexandre Cingria au curé Joseph Mauvais. Archives de la paroisse Notre-Dame de Lausanne, Suisse.

Cingria, A. (1941b, 5 avril). Lettre d’Alexandre Cingria à Fernand Dumas. Archives de la paroisse Notre-Dame de Lausanne, Suisse.

Cingria, A. (1941c, 2 octobre). Lettre d’Alexandre Cingria au curé Joseph Mauvais. Archives de la paroisse Notre-Dame de Lausanne, Suisse.

Cingria, A. (1942, 26 juin). Lettre d’Alexandre Cingria au curé Joseph Mauvais. Archives de la paroisse Notre-Dame de Lausanne, Suisse.

Ducarroz, C., Imsand, M. (1985). Notre-Dame de Lausanne au Valentin : 1835-1985. Lausanne, Suisse : Paroisse Notre-Dame du Valentin.

Dumas, F. (1940, 4 avril). Lettre de Fernand Dumas au curé Joseph Mauvais. Archives de la paroisse Notre-Dame de Lausanne, Suisse.

Dumas, F. (1941, 31 août). Lettre de Fernand Dumas au curé Joseph Mauvais. Archives de la paroisse Notre-Dame de Lausanne, Suisse.

[Fondation Gottfried Keller]. ([1942]). Lettre de la Fondation Gottfried Keller au curé Joseph Dumas. Archives de la paroisse Notre-Dame de Lausanne, Suisse.

Mauvais, J. (1941a, 31 août). Lettre du curé Joseph Mauvais à Fernand Dumas. Archives de la paroisse Notre-Dame de Lausanne, Suisse.

Mauvais, J. (1941b, 14 octobre). Lettre du curé Joseph Mauvais à Fernand Dumas. Archives de la paroisse Notre-Dame de Lausanne, Suisse.

Bildinformationen

Name des Bildes
VD_Lausanne_NotreDame_GSL_314
Fotonachweise
© Paroisse Notre-Dame de Lausanne, Vitrocentre Romont (Foto: Rémy Gindroz)
Aufnahmedatum
2021
Eigentümer*in

Paroisse Notre-Dame, Lausanne

Inventar

Referenznummer
GSL_314
Autor*in und Datum des Eintrags
Camille Noverraz 2021; Camille Noverraz 2023