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VAM_7: Vitrail historié aux armes de Johann Rudolf Hoffmann · Bildscheibe Johann Rudolf Hoffmann
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Titel

Vitrail historié aux armes de Johann Rudolf Hoffmann · Bildscheibe Johann Rudolf Hoffmann

Art des Objekts
Künstler*in / Hersteller*in
Weber, Jakob II. · Attribué à
Datierung
1670 (?)
Masse
H. 30.6 x L. 20.4 cm

Ikonografie

Beschreibung

Le vitrail représente, au centre d’un encadrement architectural baroque composé de deux colonnes fantaisistes soutenant une architrave dont le centre est occupé par un cartouche avec du texte en lettres humanistiques, un homme assis dans un riche intérieur à une table recouverte de divers objets et instruments qui, l’air songeur, est accompagné d’une femme richement vêtue, d’un ange, d’un squelettre bandant un arc et d’un démon jouant avec des instruments enflammés ; dans la partie supérieure figure une représentation du Paradis caractérisée par une nuée dans laquelle le Christ et la Vierge Marie, accompagnés d’angelots, adorent Dieu le Père ; dans la partie inférieure figure une représentation de l’Enfer caractérisée par un monstre crachant du feu dans lequel des humains nus sont malmenés par des démons ; la représentation est accompagnée de diverses citations latines rappelant la vanité du monde terrestre par rapport à celui céleste et flanquée de deux allégories féminines symbolistant deux des trois vertus théologales : dans l’angle inférieur gauche, la Foi, tenant un crucifix ainsi qu’un calice lequel contient une hostie ; dans l’angle inférieur droit, l’Espréance, tenant un chapelet ainsi qu’une ancre ; dans la partie inférieure, entre les deux vertus théologales, figure un cartouche avec du texte en lettres gothiques déclinant le nom de donateur, le nom de la commune de Rorschach et la date de 1670.

Iconclass Code
11C23 · Gottvater als bärtiger alter Mann, in der Regel mit Krone oder Tiara oder Zepter und/oder Weltkugel
11M31 · Glaube, Fides (Ripa: Fede, Fede catholica, Fede christiana, Fede christiana catholica), als eine der drei theologischen Tugenden
11M32 · Hoffnung, Spes (Ripa: Speranza divina e certa), als eine der drei theologischen Tugenden
11R61(+3) · eine oder mehrere Personen sitzen inmitten von Objekten, die ein Vanitas-Stilleben bilden (+ Engel)
11S · Himmel, himmlisches Paradies, Neue Erde
11T41(+5) · der Eingang zur Hölle als Maul eines Ungeheuers (des Leviathan) (+ Stifter, Bittsteller, mit oder ohne Schutzheilige(n))
Iconclass Stichworte
Inschrift

Inscription dans le cartouche supérieur : „Fides, et Spes / mea in Christo.“
Inscription de l’image : „DEVS OMNIA VIDET“ ; „RESPICE FINEM“ ; „INFERI CRUCIANT“ ; „M. Verbum Dei„.
Inscription du donateur : „Herr Johann Ruodolpf Hoff= / man. Wohl Besteter Leüth= / en. Ampt in Reichshoff Rosch= / ach. Anno. 1670.“

Technik / Zustand

Erhaltungszustand und Restaurierungen

Nombreuses fentes consolidées ; cartouche inférieur et chapiteau droit complétés.

Sprünge. Eingeflickte Inschrift. Rechtes Kapitell ergänzt.

Technik

Verre incolore, vert et rose ; verre doublé rouge gravé au verso ; peint avec de la grisaille, du jaune d’argent et de la sanguine ainsi que de l’émail bleu, violet et vert.

Farbloses, grünes und rosarotes Glas. Rotes Überfangglas mit Auschliff hinten. Bemalung mit Schwarzlot, Silbergelb, Eisenrot, blauen, violetten und grünen Schmelzfarben.

Entstehungsgeschichte

Forschung

Acquis sur le marché de l’art en 1863 par le Victoria and Albert Museum, la provenance du vitrail n’est pas précisée. Lors de son entrée dans les collections du musée, il était considéré comme suisse et daté de 1670, comme indiqué dans le cartouche inférieur (Cat. coll. Londres 1863 (1868), p. 33 ; V&A, documentation, état du 20 décembre 2013).

Le vitrail représente dans un riche intérieur bourgeois un homme, probablement le donateur, ce que n’infirme pas le costume, caractéristique des années 1670, en train de méditer sur la vanité de la vie, alors qu’il est accompagné de divers objets, figures, représentations et inscriptions rappelant le caractère transitoire voire peccamineux de la vie humaine, tandis que l’ange et les allégories de la Foi et de l’Espérance symbolisent la Résurrection et la Vie éternelle, représentées sous la forme d’un Paradis qui occupe la partie supérieure du vitrail.

Sur la base du cartouche, le donateur peut être identifié comme Johann Rudolf Hermann, un lieutenant issu de la branche saint-galloise des Hoffmann. Famille originaire de Baden (AG) reçue bourgeoise de Constance, les Hoffmann se transférèrent à Rorschach en 1610, à la demande du prince-abbé de Saint-Gall Bernhard Müller, pour y établir un nouveau centre de l'industrie et du commerce de la toile. Ils accédèrent à la noblesse d'Empire et d'Autriche en 1681 (les Hoffmann von Leuchtenstern) et seront reconnus sujets nobles de l'abbaye de Saint-Gall en 1787. Ils achetèrent en 1703 le château de Wiggen près de Rorschach, érigé en fidéicommis en 1776, et fournirent nombre d'officiers au service étranger et à la milice du prince-abbé de Saint-Gall (cf. Göldi 2009 ; Hollenstein 2010, consultés le 17 mars 2021).

Conservé dans une collection privée en Suisse, un vitrail, daté de 1629 et attribué à l’atelier zougois des Müller, partage avec le panneau de Londres une même iconographie (Cham, collection privée – cf. Bergmann 2004b, cat. 101), dont l’invention pourrait être un dessin de 1583 attribué à Christoph Murer et aujourd’hui conservé à la Staatliche Kunsthalle de Karlsruhe, dont il existe une variante dessinée attribuée à Bartholomäus Lingg et datée de 1590 (Mensger 2012, vol. 1, cat. 269 et vol. 2, cat. 515). L’emplacement d’origine du panneau de Londres n’a cependant pas pu être établi.

Peut-être sur la base de ces informations historiques, Hans Lehmann proposa d’attribuer le vitrail de Londres au peintre-verrier de Constance Wolfgang Spengler (V&A, documentation, état du 20 décembre 2013). En 1952, Paul Boesch infirma cette proposition en démontrant l’incompatibilité stylistique du vitrail de Londres avec un rondel daté de 1671 et signé par Wolfgang Spengler : le vitrail historié au nom de Hans Georg Gruber représentant une Assomption de la Vierge (ibid. – cf. VAM inv. C.269-1934, VAM_71).

En 1954 et en 1955, Paul Boesch proposa d’attribuer le vitrail de Londres au peintre-verrier de Winterthour Jakob II. Weber sur la base de deux rapprochements avec deux autres vitraux signés de ce dernier : le premier est un vitrail armorial d’alliance daté de 1670 et conservé à l’église de Wülflingen (Boesch 1954a, p. 36 ; id. 1954f, p. 84 ; id. 1955, p. 86 ; sur l’église, cf. Dejung et Zürcher 1952, p. 345) ; le second, signé et daté de 1680, est un vitrail actuellement non localisé mais documenté par une ancienne photographie conservée à la photothèque du Musée national suisse de Zurich (SLM 34171*) qui représente la même iconographie que le vitrail de Londres : le „Respice Finem“ (Boesch 1955, p. 86-88). Le vitrail de Londres peut également être rapproché d’un vitrail d’alliance, signé et daté de 1668, aux armes de Sebastian Högger et Margaretha Buffler, aujourd’hui conservé au Historisches Museum St. Gallen, où l’on retrouve ce style rapide et nerveux ainsi que des allégories féminines semblables, dont la position, le drapé et certains détails, telle que la manière de dessiner la jambe ou encore le genou, rappellent fortement le panneau de Londres (cf. Boesch 1955, p. 84, fig. 24).

Cité dans :

  • Cat. coll. Londres 1863 (1868), p. 33

  • Day 1913, p. 111

  • Boesch 1954a, p. 36

  • Boesch 1954f, p. 84

  • Boesch 1955, p. 86-87

  • Bergmann 2004b, p. 296, fig. 101.2.

Datierung
1670 (?)
Eingangsdatum
1863
Herstellungsort
Eigentümer*in

Londres, Victoria and Albert Museum

Vorbesitzer*in

1863, marché de l’art

Inventarnummer
9060-1863

Bibliografie und Quellen

Literatur

Bergmann, U. (2004b). Die Zuger Glasmalerei des 16. bis 18. Jahrhunderts. Corpus Vitrearum Schweiz, Reihe Neuzeit, Bd. 4. Bern: Benteli Verlag, p. 296, fig. 101.2.

Boesch, P. (1954a). Alte Wappenscheiben aus Rorschach und Umgebung, Rorschacher Neujahrsblatt, p. 32-36, p. 36, fig.

Boesch, P. (1954f). Die Zürcherscheiben im Victoria und Albert Museum in London. In: Zürcher Taschenbuch auf das Jahr 1955. Neue folge: fünfundsiebzigster Jahrgang, Zürich: Verlag Buchdruckerei an der Sihl, p. 68-85, 84.

Boesch, P. (1955). Die alten Glasmaler von Winterthur und ihr Werk. 286. Neujahrsblatt der Stadtbibliothek Winterthur. Winterthur: Gemsberg-Druck, p. 86-87.

Cat. coll. Londres 1863 (1868) : Inventory of Art Objects Acquired in the Year 1863, Inventory of the Objects in the Art Division of the Museum at South Kensington, Arranged According to the Dates of their Acquisition. Vol I. for the years 1852 to the end of 1867, London: Printed by George E. Eyre and William Spottiswoode for H.M.S.O., 1868, p. 33.

Day, L. F. (1913). Stained Glass, London : His Majesty’s Stationery Office, p. 111.

Voir aussi

Dejung, E. et Zürcher, R. (1952). Die Kunstdenkmäler des Kantons Zürich. Band IV. Die Stadt Winterthur, Basel: Verlag Birkhäuser, p. 345

Göldi, W. (2009). Hoffmann (SG), Dictionnaire historique de la Suisse, https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/022792/2009-09-03/ (consulté le 17 mars 2021).

Hollenstein, L. (2010). Rorschach (baillage), Dictionnaire historique de la Suisse, https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/007665/2010-03-23/ (consulté le 17 mars 2021).

Mensger, A. (2012). Die Scheibenrisse der Staatlichen Kunsthalle Karlsruhe, Köln: Böhlau, vol. 1, cat. 269 et vol. 2, cat. 515.

Weiteres Bildmaterial

VAM 57637

Bildinformationen

Name des Bildes
UK_London_VAM_7_768px
Fotonachweise
© Victoria and Albert Museum, London
Link zum Originalfoto
Copyright
© Victoria and Albert Museum, London
Eigentümer*in

Londres, Victoria and Albert Museum

Inventar

Referenznummer
VAM_7
Autor*in und Datum des Eintrags
Uta Bergmann 2013; Frédéric Hueber 2021